Chenour Oechslin est détentrice d’un baccalauréat en sociologie et d’une maîtrise en sciences géographiques, tous deux de l’Université Laval. Son mémoire, codirigé par Adèle Garnier et Danièle Bélanger, porte sur les trajectoires d’insertion en emploi des mères de familles demandeuses d’asile arrivées dans la région de Québec depuis 2017. Ses recherches explorent les façons dont les besoins du marché du travail en territoire régional rendent plus perméable la frontière entre migration humanitaire et migration de travail, créant ainsi de nouvelles catégories de travailleuses précaires. Ses travaux mettent aussi en lumière les formes d’agentivité dont font preuve les femmes en situation de migration forcée. Les intérêts de cette chercheuse pour l’immigration temporaire au Québec et au Canada l’ont également conduite à participer à divers projets de la chaire de recherche du Canada sur les dynamiques migratoires mondiales (DYMIG), notamment au projet PARTEMP par la réalisation d’un stage de recherche MITACS Accélération (CRSH) en collaboration avec le Centre Multiethnique de Québec. Chenour a réalisé sa maîtrise grâce à des bourses octroyées par la Chaire DYMIG, l’ÉDIQ et le CÉLAT. Elle travaille également pour la banque d’interprètes de la Capitale-Nationale et pour Rebâtir en langues kurde et farsi pour des personnes migrantes.
Son mémoire de maîtrise est accessible sur le site de la Bibliothèque de l’Université Laval et s’intitule : « Trajectoires d’insertion en emploi des femmes demandeuses d’asile dans la région de Québec : temporalités, défis et stratégies ».