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Crise sanitaire, économique, et sociale, la pandémie de la COVID-19 est également une crise inédite de la mobilité qui entraine une reconfiguration du système migratoire mondial. Le printemps 2020 a vu un retour massif et soudain des personnes séjournant à l’étranger vers leur pays de nationalité. Depuis, nous assistons à des fermetures de frontières d’une envergure inimaginable avant la pandémie.

La pandémie de 2020 signe-t-elle la fin de l’« Âge des migrations » ? On peut en douter, considérant notamment la dépendance continue, voire grandissante, de certains pays envers la main d’œuvre immigrante. En 2016, au Canada, un travailleur sur cinq était immigrant.  Par ailleurs, les causes d’émigration, comme les conflits armés, les régimes totalitaires violents, les catastrophes environnementales ou la stagnation économique chronique et les inégalités, perdurent ou s’amplifient dans plusieurs régions du monde, nourrissant des flux migratoires continus, voire accélérés.

Il est difficile d’anticiper quel effet la crise de 2020 aura à long terme sur les imaginaires migratoires et les mobilités, qu’elles soient contraintes ou volontaires, longues ou temporaires, d’études, de travail, de loisir et/ou de survie. Nous assistons en ce moment à une reconfiguration des conditions de migration et de leur régulation qui pourrait être profonde et durable, et qui semble aller vers une exacerbation des inégalités.


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